Ancien international béninois, Mickaël Poté qui a participé à deux éditions de la CAN en 2010 et en 2019, s’est adressé aux Guépards qui viennent de décrocher leur billet pour la compétition continentale de 2025. L’ex numéro 10 a formulé des conseils pour bien préparer la CAN. Il s’est également attardé sur l’après CAN qui pour lui, est d’une importance capitale.
L’expérience de la Coupe d’Afrique des Nations, Mickaël Poté la connaît bien. L’ancien de l’OGC Nice avait lancé le Bénin en 2019 avec doublé face au Ghana lors du premier match. La suite de cette aventure, appartient désormais à l’histoire. Fort donc de ces moments vécus, l’ancien buteur des Écureuils aujourd’hui âgé de 40 ans, s’est permis d’adresser de précieux conseils aux actuels joueurs de la sélection nationale. Pour Mickaël Poté, la préparation pour la CAN 2025 débute dès maintenant.
« Une CAN se prépare dès maintenant. Que ce soit pour les joueurs ou le staff technique, il y a des choses à faire en amont. Il y a des choses qui doivent aussi être faits en terme de clubs concernant certains joueurs. Il faut être performant dans les clubs. Tout le monde doit augmenter cette exigence pour être prêt au moment opportun », a abord expliqué Poté avant de poursuivre. « Tout est question de préparation physique, mentale et psychologique. Il y a une ossature qui est entrain de se créer. Il faut la conserver et l’améliorer en terme de joueurs. »
Le joli message de Mickaël Poté aux Guépards avant le match de cet après-midi 😄🇧🇯 pic.twitter.com/VvEQhWxIFe
— Joueurs Béninois 🇧🇯 (@JoueursBJ) September 7, 2024
Les erreurs à éviter selon Mickaël Poté
Dans la suite de son propos, l’ancien numéro 10 de la sélection a abordé le sujet du piège qui guette généralement après une CAN : l’euphorie de l’après CAN . Poté lui-même, ainsi que toute la génération 2019, en ont fait les frais. « Ce qui a été notre péché dans l’après CAN, c’est qu’on a pas pris conscience qu’il fallait repartir à zéro. On est resté dans l’euphorie des quarts de finale de 2019. Tout le monde parlait de nous et on s’est peut-être enflammés. On pensait que c’était un acquis. On a pas mis les mêmes ingrédients qu’on mettait avant et pendant la CAN. Que ce soit les joueurs ou l’encadrement, personne n’a été au niveau. Et le pire, c’est qu’on pensait qu’on l’était. C’est ce qui a été notre défaut selon moi ». La nouvelle génération est donc prévenue.