Arrivé en mars 2023 avec pour mission de relancer les Guépards du Bénin, Gernot Rohr a obtenu, en moins de deux ans, un premier résultat significatif. Le technicien franco-allemand a conduit la sélection nationale à une qualification pour la CAN 2025, mettant ainsi fin à plus de cinq ans d’absence du Bénin sur la scène continentale. Ce succès ouvre la porte aux interrogations sur une éventuelle prolongation de contrat.
Lorsque Gernot Rohr a pris les rênes des Guépards, il avait signé un bail de trois ans, courant jusqu’en février 2026. Sa mission était claire : reconstruire la sélection nationale et redonner au Bénin une place parmi les meilleures nations du continent. Pour atteindre ces divers objectifs, l’ancien sélectionneur des Super Eagles a procédé à des choix forts. À sa manière, Gernot Rohr a donc amorcé une révolution et a réussi à conduire les Guépards à la CAN 2025. Avec cette qualification, l’un des principaux objectifs semble atteint.
Une nouvelle dynamique, une nouvelle méthode et des choix forts…Gernot Rohr obtient à sa manière ses premiers résultats probants avec les Guépards. Décryptage ⬇️https://t.co/c5DH95Oo6N
— Joueurs Béninois 🇧🇯 (@JoueursBJ) November 19, 2024
Une prolongation déjà méritée ?
La qualification des Guépards pour la prochaine CAN intervient comme une validation du travail accompli jusqu’ici par Gernot Rohr. Sûr de ses idées, le sélectionneur avance ses pions et assoit un peu plus sa légitimité. Mais dans un contexte où le football est jugé autant sur les résultats que sur la vision à long terme, cette performance suffit-elle à justifier une prolongation avant l’échéance de son contrat ? C’est la question qui se pose. Le sort de Gernot Rohr dépendra autant des résultats sportifs que des ambitions des dirigeants du football béninois.
Un timing délicat
Le contrat de Gernot Rohr expire peu après la CAN 2025 (qui démarre le 18 décembre et prend fin le 21 janvier). Ce timing pose un dilemme. En effet, pour lui témoigner toute leur confiance et le mettre dans d’excellentes dispositions avant le début de la compétition, les autorités béninoises pourraient choisir de lui accorder une prolongation de contrat anticipée. À l’inverse, le sélectionneur pourrait se rendre au Maroc en ayant conscience qu’il est un peu sur la sellette. Un enchaînement de mauvais résultats, dans ce cas, pourrait être fatal pour la suite de son aventure. Il ne reste plus qu’à attendre de voir lequel des deux scénarios sera privilégié.