Bénin-Nigéria : capitaine Steve Mounié harangue ses troupes !

Avant d’affronter le Nigéria ce jeudi, Steve Mounié était présent aujourd’hui en conférence de presse aux côtés de Gernot Rohr. Le capitaine des Guépards a tenu à adresser un message fort au Nigéria et également à ses coéquipiers.

Interrogé sur son message à l’endroit de ses coéquipiers avant le duel contre les Super Eagles, Steve Mounié a décidé de prendre exemple sur son ancien club, le Stade Brestois. « Je me rappelle qu’en juin, je leur avais donné l’exemple de mon ancien club. Quand j’étais avec le Stade Brestois, on a su tenir tête à de grosses équipes du championnat français. Je leur avais dit qu’on pouvait faire la même chose face au Nigeria. On est capable de les regarder dans les yeux. C’est ce qu’il faudra faire demain. Être des acteurs de ce match et pas juste des figurants ».

Steve Mounié au duel avec William Troost-Ekong

Par la suite, Steve Mounié a évoqué son duel à venir avec le capitaine du Nigéria, William Troost-Ekong. Muselé par celui qui fut le meilleur joueur de la dernière CAN, le capitaine des Guépards espère mieux s’en sortir cette fois. « En tant qu’attaquant, c’est toujours bien de jouer contre de grands défenseurs. Je pense qu’au premier match, c’était un très beau duel. Je pense qu’on va réitérer ça demain mais que ça sera plus positif pour moi et que je puisse marquer un petit but, ça serait sympa », a-t-il confié.

 

Steve Mounié croit plus que jamais en la qualification

Pour finir, le nouveau sociétaire d’Augsbourg en Allemagne, a été interrogé sur le fameux syndrome des échecs de la dernière journée qui secoue la sélection nationale béninoise. Très optimiste, Steve Mounié a expliqué que les désillusions successives face au Nigéria, la Sierra Leone et le Mozambique, doivent plus que jamais servir d’expériences fortes. « Le syndrome de l’échec de la dernière journée ? Je pense qu’il faudra se servir de ces expériences pour ne pas les répéter. C’est comme ça qu’on acquiert de l’expérience, qu’on a du succès. En 2019, on s’est peut-être qualifié parce qu’on a manqué la qualification en 2016 à Bamako. C’est ce noyau de joueurs qui a pu se qualifier en 2019. C’est de l’expérience tout simplement et aujourd’hui je pense qu’on en a suffisamment dans l’équipe ». Le mot d’ordre est donc clair.